Le gouvernement, sous la pression de la Ligue de l'enseignement, dépose alors un projet de loi pour soustraire les instituteurs aux tribunaux civils et mettre à l'amende les familles qui refusent de faire suivre à leurs enfants les cours de morale laïque. La riposte de la hiérarchie catholique est immédiate : dans sa déclaration de , l'épiscopat français s'oppose à la nouvelle législation et réaffirme le droit de regard des familles sur l'éducation dispensée à l'école publique. Au cours des mois qui suivent, les cardinaux français — sous la direction de l'intransigeant Rafael Merry del Val — travaillent à redéfinir la doctrine scolaire de l’Église de France, aboutissant en au rejet de la neutralité scolaire, à la préférence donnée à l'école libre et à la condamnation d'une quinzaine de manuels scolaires.
La crise se poursuit pendant plusieurs années, les radicaux bataillant jusqu'en 1914 pour faire voter leurs projets de « défense laïque ». L'Union sacrée qui préside aux débuts de la Première Guerre mondiale vient alors mettre fin aux hostilités scolaires. In fine, si l'enseignement laïque a survécu au conflit, l'école chrétienne, elle, en sort avec des effectifs grandis et bénéficie de toute l'attention de la hiérarchie catholique française. La guerre scolaire a aussi permis à Pie X d'affirmer sa préséance sur l'épiscopat français, faisant plier, au moins pour un temps, le gallicanisme.
Sous les yeux de la ministre française Ségolène Royal, le secrétaire d’État américain John Kerry, sa petite-fille dans les bras, gagne la tribune de l’Assemblée générale des Nations unies pour signer l’accord de Paris.L’accord de Paris sur le climat a été signé à New York(photo).
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