Ce type de timbres, le premier à représenter Marianne, est imprimé à Alger et dessiné par Louis Fernez, ce qui lui vaut ses deux appellations usuelles. Le recours à la lithographie comme technique d'impression est dicté par les contraintes du moment : à Alger à cette époque, seules des entreprises l'employant ont une expérience dans la fabrication de timbres postaux.
La Marianne d'Alger est souvent associée à la série du Coq d'Alger dessinée par Henry Razous qui fournit des valeurs complémentaires, faibles ou très fortes. Ces séries, ainsi que d'autres émissions provisoires, visent à remplacer les timbres émis sous le régime de Vichy. Les Marianne d'Alger sont retirées de la vente le , en même temps que les Coq d'Alger et les deux séries Arc de Triomphe. L'évolution des tarifs d'affranchissement rend ces timbres sans réel intérêt postal et la reprise plus normale des activités économiques en France permet l'impression à grande échelle de nouvelles séries, comme la Marianne de Gandon. Pour cette raison, les timbres oblitérés sur lettre sont rares et recherchés par les collectionneurs.
Le soixantième anniversaire de la Marianne d'Alger est célébré par l'émission en 2004, par La Poste, d'un timbre à 0,50 € reprenant son dessin.
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